mardi 3 septembre 2019

Venise

Nous voilà enfin à Venise.

Notre vol vers Venise nous a fourni sans l'ombre d'un doute l'explication du prix fort compétitif de notre billet d'avion. En effet, notre vol sur la ligne Air Canada Rouge s'effectua à bord d'un avion plutôt vieillot, avec des vestiges de cendriers dans les toilettes. Il s'agissait assurément de l'avion le plus inconfortable qu'il m'a été donné d'expérimenter. Bref, les 7-8 heures de vol furent un peu pénible, mais cela n'a fait qu'augmenter notre joie d'atterir sur le sol Européen.

La prochaine étape, plutôt importante, était de récupérer nos motos.

Il existe une vieille blague Européenne qui va comme suit:

Au paradis tous les chefs cuisiniers sont Français, tous les policiers sont Anglais, tous les amants sont Italiens et tout est organisé par les Allemands.

En enfer tous les chefs cuisiniers sont Anglais, tous les policiers sont Français, tous les amoureux sont Allemands et tout est organisé par les Italiens.

Bref, selon le stéréotype véhiculé par cette célèbre blague nous pouvions nous attendre à un processus de dédouanement quelque peu ardu. 

Fort heureusement, l'aéroport de Venise est un petit aéroport et une fois rendu à l'édifice pour la section cargo tout était facile d'accès, ce qui fût fort pratique car nous avons dû retourner quelques fois aux mêmes endroits. 

La partie la plus longue fût le dédouanement des motos. On aurait dit que c'était la première fois qu'ils faisaient ça. Les douaniers étaient cependant fort sympathiques et nous ont donné des "brioches" qui se sont avérés être des croissants fourrés à la pomme.

Au bout d'environ deux heures nous avions complétés le processus et nos montures étaient fin prêtes à rouler sur le sol européen. Je peux vous dire que c'est toute une sensation que de rouler sa moto dans un décor si différent et ce, presqu'instantannément, comme si nous nous étions téléporté.

Au bout du compte, même si en effet les Italiens ne nous ont pas semblé être les mieux organisé, le tout ne nous a pas du tout donné l'impression d'être en enfer.

Le reste de la journée s'est avéré un peu plus pénible. La seule mission de la journée fût de trouver des cartes SIMs pour nos téléphones. La mission s'est avéré un peu plus ardue que prévu, premièrement tous les magasins sont fermés entre 13h et 15h. Deuxièmement la barrière linguistique est partout présente, très peu d'Italiens parlant anglais ou français. Nous avons fini par trouver et avons terminé notre journée un peu plus tard que prévu. 

La nuit a semblé un peu courte, surtout pour Dominic qui a fait de l'insomnie. 

Nous allons aujourd'hui dans la vieille ville de Venise et il fait un soleil radieu.

Ciao!




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