mercredi 11 septembre 2019

Croatie, suite

Après deux jours de repose à Zadar, il était temps de reprendre la Trans Euro trail. La partie la plus difficile de la TET Croate nous attendait. La plus difficile lorsqu'on considère que notre escapade en foêt sur la trail abandonnée ne faisait pas partie du tracé de la TET.

Nous sommes d'abord monté au sommet des montagnes que nous pouvions voir au loin lorsque nous somme parti de Zadar. Un sentier rocailleux nous mena au sommet. Après quelques photos nous sommes reparti dans les montagnes. Le paysage était superbe, le petit sentier se frayait un chemin à travers des vallées entre les sommets. À un moment je vis le tracé virer à droite pour une petite boucle. Je savais que c'était là la fameuse partie difficile ou les Suisses avaient briser leurs motos.

La boucle nous a d'abord mené à travers une petite vallée et ensuite une montée offrant une bonne difficulté. La vrai défi est la longue descente qui suit, plutôt abrupte, très accidenté et qui ne fini plus de descendre. Elle nous a donné bien de difficulté et fût négocié avec une élégance variable. À son pied nous avons pris un peu de repos et sommes reparti de plus belle.

Le reste du chemin nous a aussi offert quelques sections difficiles. Au sommet d'une de ces montées rocailleuses nous avons croisés un Brésilien/Allemand et sa copine Allemande qui se reposait après une difficile montée. Nous avons jasé un bon moment avant de continuer et sortir de la boucle pour clore la section la plus difficile de la TET Croate.

Le reste du chemin nous a mené à travers montagnes et forêts. La plupart des sentiers étaient assez roulant, mais il y avait aussi  quelques sections plus difficiles. Nous avons croisé aucund ville ni village d'envergure pendant un long moment et nous avions faim. Nous avons fini par traverser un petit village qui avait un restaurant. On a mangé le plat du jour, qui nous fût expliqué en Croate alors c'est en voyant nos assiettes que l'on su ce qu'on avait commandé. Il s'agissait de petites saucisses avec des oignons, du pain et une marmelade de poivrons rouges, un délice que nous dévorâmes.

Il commençait à se faire tard alors j'ai réservé une chambre chez l'habitant dans la prochaine ville et nous sommes reparti pour couvrir les 30 kilomètres vers la fin de cette journée.
Nous sommes dans la ville de Knin. Nous sommes allé visiter la vieille forteresse au sommet de la montagne et avons souper au restaurant du fort.

Nous sommes à une vingtaine de kilomètres de la Bosnie. Normalement la TET traverse ici en Bosnie, mais nous ne pourrons prendre ce chemin. En effet, il s'agit d'un petit poste frontalier, trop petit pour avoir un bureau d'assurance et nous avons besoin de nous procurer une assurance de tiers partie pour nos motos car notre assurance Européenne ne couvre pas la Bosnie. Nous allons donc nous rendre demain à la frontière de Kamensko à 120 km au sud puis remonter à peu près la même distance pour rejoindre la TET Bosniaque.









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