mardi 10 septembre 2019

Croatie

L'hotel où nous nous étions arrêté était peuplé exclusivement de motards en motos aventures, un drôle de hasard selon notre hôte. Nous avons bu un genre de grappa Croate  avec nos voisins d'hotel, deux d'entre-eux, des suisses, suivent le même parcours que nous.

Au matin nous sommes reparti, encore une fois sous un épais brouillard. Après quelques kilomètres de bitume nous sommes embarqué sur des routes de terre. À un moment je remarquai que je n'étais plus sur le tracé. Je suis revenu sur mes pas et je n'ai rien trouvé. Il y avait une mince ligne sur mon GPS qui semblait être une trail abandonnée qui allait dans la direction du tracé. Nous nous sommes lancé sur ce chemin abandonnée et avons retrouvé le tracé qui semblait lui aussi suivre une trail abandonné. Nous avons poursuivi sur le chemin sur lequel ne semble pas être passé la moindre moto depuis fort longtemps, bizarre. Clairement si ce chemin faisait partie de la TET, tout le monde semble l'avoir passé.
On a passé les motos par dessus un arbre que nous ne pouvions contourner. Les obstacles cachées dans les herbes hautes nous réservaient parfois des surprises.

Après environ 1 ou deux kilomètres dans cette brousse nous sommes arrivé face à une montée en deux palliers. Encore une fois, aucune trace de passage. J'ai vérifié le passage à pied et j'ai retiré quelques branches et billots sur le chemin. La montée s'annonçait ardue, on a débattu de possiblement virer de bord mais on a décidé de poursuivre. Je suis passé en premier. Au milieu de la côte je suis resté pris sur un billot glissant. Je l'ai enlevé mais repartir dans cette pente rocailleuse, vaseuse et mouillé n'a pas été facile. Une fois en haut du premier pallier j'ai retiré mon manteau, j'étais tout en sueur, et je suis allé aider Dominic dans sa montée. Il a lui aussi resté pris dans le milieu de la côte, il avait de la misère à retrouver de la traction, j'ai poussé, il est monté.

Le deuxième pallier commençait plus doucement et devenait plus à pic à la fin. Vers la fin de la pente douce Dominic à dérapé et sa moto s'est retrouvé sur le côté. L'impact, bien que minime a suffit à déchirer davantage ses sacoches de côtés. Définitivement, des sacoches de motos de routes ne font pas le travail pour le hors-route. Il a fait une réparation de fortune avec des sangles et pendant ce temps je suis monté voir le reste du chemin. La trail abandonnée rejoignait à cet endroit le chemin de terre. Victoire! Nous avions bien fait de poursuivre. Nous avons monté la dernière pente et nous avons poursuivi sur la TET.

Le reste de la journée se déroula sur des petites trails rocailleuse. Souvent à flanc de montagne nous pouvions appercevoir la mer adriatique sur notre droite. Nous avons croisé nos voisins d'hotel Tchèques qui s'étaient arrêter sur le bord de la trail pour se cuisiner un dîner. Le paysage était maintenant un peu différent, des formations rocheuse blanchâtres perce la végétation.

Il était près de 19h lorsque nous avons fini par sortir des trails pour rejoindre des routes de bitumes parfaitement lisses pour descendre des montagnes. Ces routes sinueuses que nous parcourâmes dans la lumière du coucher de soleil ouvrir l'horizon sur la mer adriatique.
Nous avons trouvé notre hotel et sommes directement allé sur le bord de la mer pour manger. À une table sur les quais nous avons retrouvé les deux Suisses qui font eux aussi la TET. Nous avons partagé un verre et quelques faits saillants de la journée. Nous avons mangé face à la mer sur laquelle se réflètait la lune.
Le lendemain la TET suivait la mer sur des routes de bitumes en bordure de mer. Nous sommes sorti de la TET pour aller à Zadar, une petite ville touristique en bordure de mer où nous avions décidé de prendre une journée de repos.

Le soir nous avons pris connaissances que nos amis Suisses (qui voulaient eux pousser sur la TET jusqu'en Bosnie) étaient eux aussi à Zadar. Une mauvaise chute sur la TET après Zadar avait endommagé une des motos et ils étaient revenu en ville pour faire réparer la moto.
Nous quittons Zadar demain pour reprendre la TET. Bien hâte de voir cette fameuse côte, réputée être la partie la plus difficile de la TET en Croatie.

P.s: J'ai parlé avec le linesman de la Croatie hier et il semblerait que la trail abandonnée qui nous a donné tant de misère ne fait pas partie de la TET. Je ne comprends toujours pas comment mon GPS a pu nous tromper de la sorte. Bref, j'ai partagé avec le linesman les coordonnées GPS de la trail abandonnée, il va l'explorer et voudrait l'inclure dans son tracé comme option difficile.











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